Entreprises de l’horticulture
Faire face à la demande de main-d’œuvre aux moments de pointe.
Le secteur de l’horticulture recourt souvent à des Européens de l’Est pour faire face aux moments de pointe. Des entretiens avec plusieurs horticulteurs nous ont appris qu’un peu plus d’attention peut contribuer à trouver chaque année des travailleurs motivés.
Le travail intérimaire
Le travail intérimaire offre bien sûr des possibilités pour combler une demande de main-d’œuvre additionnelle. Le cadre législatif prévoit 4 motifs pour pouvoir faire appel à des travailleurs intérimaires. Outre les périodes de pointe, il peut s’agir de travaux exceptionnels tels que la plantation d’un verger, du remplacement d’un collaborateur fixe malade, ou encore d’un engagement dans le but d’une embauche ultérieure.
Dans tous les centres-villes, on trouve plusieurs bureaux d’intérim disposant d’une équipe de personnes que l’on peut engager à court terme. Werkers, spécialisé dans l’agriculture, l’horticulture et l’industrie alimentaire, a des bureaux à Roeselare, Lochristi et Lier, qui sont précisément des régions comptant bon nombre d’entreprises horticoles. Le bureau vous fait gagner du temps et économiser des coûts au niveau de la sélection et permet de restreindre l’administration à un minimum. Mais cela a évidemment un coût. Vous pouvez également faire appel à des bureaux d’intérim pour engager du personnel dans le cadre du régime spécifique du travail saisonnier en horticulture, à savoir la ‘carte cueillette’.
L’exposition aux intempéries fait qu’il n’est pas toujours aisé de garder le personnel. “Nous avons plus d’une fois constaté que les autochtones ne sont pas motivés pour faire ce travail. Souvent, ils décrochent parce que le travail est trop lourd physiquement et parce que la différence est trop faible entre la rémunération et le chômage, surtout si l’on tient compte des déplacements et des frais d’accueil des enfants.” Il n’est malheureusement pas rare que des gens arrêtent dès le premier jour.
L’apprentissage sur le lieu de travail
Nous avons parlé avec un horticulteur qui a adhéré à une trajectoire Welt proposée par Voka (werkervarings- en leertrajecten = trajectoires d’expérience professionnelle et d’apprentissage). “Cette initiative s’adresse à des personnes qui ne sont plus sur le marché du travail depuis longtemps, comme des chômeurs de longue durée, malades de longue durée ou groupes de personnes défavorisées. Le VDAB cherche ensuite des personnes qui peuvent commencer à travailler via une IBO (individuele beroepsopleiding – formation professionnelle individuelle). L’idée est qu’après un stage de quelques mois, ils puissent effectivement être engagés si le stage s’est bien déroulé. Nous avons suivi 10 sessions consacrées à des aptitudes telles que pourvoir des postes vacants, faire des évaluations, organiser des formations, … Nous avons également fait la connaissance d’options intéressantes pour pourvoir des postes, comme des stages d’orientation professionnelle, des formations professionnelles individuelles et d’autres trajectoires d’expérience professionnelle et d’apprentissage. Hormis les bureaux de placement du VDAB, les universités sont elles aussi à la recherche de travail pour des personnes hautement qualifiées dans la région – par exemple des demandeurs d’asile reconnus.” Ensuite, il ne restait plus qu’à attendre le moment où le premier travailleur se présenterait.